VIF : La ville et ses frontières. Représentations et usages de l’espace à Dijon
Responsable scientifique : Hervé MARCHAL (Laboratoire LIR3S – UMR CNRS-UB 7366)
Partenaires : Maison des Sciences de l’Homme de Dijon (UAR 3516 CNRS-UB) – Laboratoire LIR3S (UMR CNRS-UB 7366) – Laboratoire THEMA (UMR CNRS-UB 6049) – Institut de Recherche en Économie de l’Éducation (IREDU) (EA 7318 – Université de Bourgogne) – Culture Sport Santé Société (C3S) (EA4660 – Université de Franche-Comté) – Laboratoire Psy-DREPI (EA 7458 – Université de Bourgogne) – Laboratoire ELLIADD (EA 4661 – Université de Franche-Comté) – Le Centre d’Economie et de Sociologie appliquées à l’Agriculture et aux Espaces Ruraux (CESAER) (UMR INRAE 1041).
Financement : AAP TTP (2019)
Durée : Novembre 2019 – octobre 2020
Résumé du projet :
Le projet VIF propose une réflexion sur la ville de Dijon et ses frontières. Il s’agit de confronter les représentations de Dijon (de la ville, de ses quartiers et de différents lieux emblématiques) construites depuis le milieu du XXe siècle aux perceptions contemporaines de cet espace et aux usages qu’en font aujourd’hui « les Dijonnais ». Le rapport entre espace historiquement « conçu » par les pouvoirs politiques et médiatiques et espace « vécu » par les habitants est au cœur des interrogations des chercheurs.
Le projet propose de mettre en relation les représentations de l’espace dijonnais façonnées depuis 1945 par les pouvoirs politiques et médiatiques et les perceptions et usages contemporains de la ville.
Il porte, par ailleurs, une attention particulière à la construction sociale des limites (entre les quartiers mais aussi entre la ville et les espaces périphériques) en interrogeant le rapport entre limites « conçues » (par les pouvoirs) et limites « vécues » (par les habitants). Les enquêtes s’intéressent aux habitants de Dijon ainsi qu’aux occupants plus ou moins temporaires de l’espace (étudiants nouvellement installés dans la ville ou dont la vie s’organise entre le territoire d’origine et la capitale universitaire). Ainsi, la question des frontières et celle des migrations, qui figurent parmi les principales préoccupations de l’axe TTP, constituent des dimensions importantes de la recherche.