ANR MONACORALE (2021 – 2025)
« Ce projet de recherche est né de la collaboration de chercheurs français, croates et italiens travaillant sur des archives, des textes et des sites ecclésiaux, notamment monastiques, de la côte adriatique istrienne et dalmate entre le IVe et le XIIe siècle. Il a l’ambition de constituer un corpus raisonné de ces sites synthétisant l’ensemble des sources disponibles et de réaliser l’étude d’une « zone-atelier » (île de Cres, Croatie) comprenant plusieurs sites de première importance. À travers une approche résolument pluridisciplinaire croisant les sources de l’archéologie, l’histoire, l’histoire de l’art, la littérature, l’épigraphie, l’étude paléo-environnementale et l’archéologie du paysage, l’objectif sera d’étudier :
1. les aspects topographiques et les conditions historiques de leur fondation (relations au milieu naturel, contexte humain, réutilisation de sites antiques, etc.) ;
2. leur organisation territoriale et sociale dans le contexte adriatique oriental (expansion du monachisme bénédictin et de l’architecture romane, recrutement et mobilité des moines, échanges culturels avec l’Italie…) ;
3. leurs fonctions dans la diffusion des idées réformatrices et, plus largement, de l’autorité pontificale dans une période de confrontation entre les puissances présentes dans l’Adriatique (Francs, Byzantins, Normands, Vénitiens, Slaves). »
Portée par l’Ecole Française de Rome, cette ANR associe les laboratoires Chrono-environnement, ArTeHis et HISOMA.
GéoBFC est plus particulièrement impliquée dans le Work Pacquage 1 et les taches 1.4 « MONACORALE GIS database » et 1.6 « Exploitation and communication ». Elle a pour rôle, en collaboration avec les autres Wps, la gestion des données géographiques. Il s’agit notamment :
- de modéliser les données en présences et nécessaires au projet (en cours de modélisation) ;
- de développer un outil de saisie de l’information (en cours de réflexion) ;
- de développer un atlas numérique permettant de visualiser et d’interroger les données géographique de l’ANR.
Les applications développées et les données produites seront hébergées à la TGIR Huma-Num