Aller au menu Aller au contenu Aller à la recherche

Programme de recherche : LE NÉOLITHIQUE DE LA RÉGION DES MARAIS DE SAINT-GOND ET DU SUD-OUEST DE LA MARNE – appui du pôle GEOBFC de la MSH Dijon

Dans le sud-ouest de la Marne et notamment dans la région des Marais de Saint-Gond, dans le sud de la Brie champenoise et sur la Côte des Blancs, plus de 500 sites et indices de sites néolithiques ont été répertoriés. Cette région comprend de nombreux sites fouillés, dont 135 des 175 hypogées du département de la Marne, ainsi que cinq allées couvertes mégalithiques, sept minières de silex, huit polissoirs fixes et quatre habitats. On connaît également trois menhirs (dont un seul conservé). Les télédétections ont également permis de mettre en évidence 59 indices de minières de silex, regroupés dans 18 ensembles et couvrant une surface d’environ 400 hectares. Un tel patrimoine archéologique, aussi concentré dans une région, est exceptionnel pour cette période.

L’étude de cet important complexe minier est essentielle pour la connaissance du Néolithique européen. Le programme de recherche sur le Néolithique des Marais de Saint-Gond (responsable scientifique : Rémi MARTINEAU, laboratoire ARTEHIS (UMR CNRS-UB 6298) a pour objectif de recenser et d’étudier les sites archéologiques anciennement fouillés, ainsi que de détecter, prospecter et fouiller de nouveaux sites. Il s’agit de réaliser une synthèse des connaissances sur le Néolithique de cette région et d’étudier son organisation économique, territoriale et sociétale.

Un Programme Collectif de Recherche soutenu scientifiquement et financièrement par la DRAC BFC et le SRA Grand Est a permis de fouiller plusieurs sites et de renouveler nos connaissances sur le Néolithique de cette région.

(Sources : https://saintgond.hypotheses.org/)

Appui du pôle GEOBFC de la MSH Dijon : dans le cadre de ce projet, suivi depuis environ dix ans, le pôle GEOBFC participe aux opérations de fouilles en apportant son expertise pour l’acquisition des données géographiques, avec la topographie et ses techniques, des acquisitions via des drones, afin d’alimenter les bases de données du projet. Cet engagement sur le terrain et en post-traitement à la MSH permet de produire un ensemble de données qui participent au programme de recherche (rapports, articles, données spécifiques pour des spécialistes de la géologie, géomorphologie, géoarchéologie etc..).

Log In

Create an account