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Journée d’études : Nommer la ville : Vocabulaire de la cité et formes urbaines antiques
4 Mai 2018
Lieu : Salle 407, bâtiment Droit-Lettres – Université de Bourgogne
S’inscrivant, dans une certaine continuité, à la suite du programme de recherche collectif sur les phénomènes coloniaux dans l’Antiquité – commun aux UMR 6298 ARTEHIS (Dijon) et 7044 Archimède (Strasbourg et Mulhouse), en collaboration avec le Centre Jean Bérard de Naples -, le projet actuel (2018-2022) s’intéresse aux moments clés de la cité antique, à sa « naissance », à ses transformations profondes et à sa « crise », en renouant avec une démarche comparative déjà présente dans les travaux antérieurs.
À partir des thèmes ayant émergé dans le précédent quinquennal et des orientations des recherches des membres du groupe, nous privilégions des case studies tout en jouant sur les variations d’échelles. Étant, par définition, polyédrique, la cité antique sera en effet abordée au prisme de ses différentes manifestations historiques, sous différents angles, en faisant appel à des sources et documents divers, en considérant des paramètres variés et en accordant une attention particulière au débat sur les concepts et leur usage. Les études de ces différents espaces seront mises en relation, croisées ou confrontées, afin d’envisager des perspectives comparatives.
À travers les différentes manifestations historiques de la cité antique se profile le questionnement de ce premier atelier destiné à constituer une trame initiale des travaux à entreprendre sur les vocabulaires et les définitions des formes urbaines antiques. Par la prise en compte de différentes aires culturelles, ce projet voudrait inciter à un dialogue, lui-même pluridisciplinaire, en invitant les collègues à des réflexions sur nos pratiques théoriques. Dans cette perspective, le décloisonnement des recherches est doublement souhaité : entre études sur le passé et sur le présent, et entre disciplines aux méthodes différentes. Certes, les concepts mobilisés dans nos différents domaines (spécialistes du monde grec, étruscologues, spécialistes de l’Italie pré-romaine, de la Gaule ou de l’Ibérie romaine…) ne sont pas parfaitement équivalents. Par-delà ces différences, l’analyse qui leur est assignée devrait permettre de conditionner, tout autant qu’elle l’autorise, l’élaboration de nouvelles grilles interprétatives.