Aller au menu Aller au contenu Aller à la recherche

Axe 2 : SOCIÉTÉS, REPRÉSENTATIONS, NORMES

LA STRUCTURATION SCIENTIFIQUE

L’axe de la MSH Sociétés, Représentations, Normes s’intéresse à des objets aussi divers que le système scolaire, les migrations, les minorités, les mouvements sociaux ou encore les sports et loisirs. Ces objets sont envisagés dans une perspective pluridisciplinaire à travers la question des représentations et des pratiques, au sens le plus large, avec une attention particulière pour les dimensions spatiales.

Orientation thématique de l’axe : les espaces sociaux
Les membres de l’axe 2 entendent prolonger leur réflexion, engagée en 2018, sur les espaces sociaux et sur les rapports qui s’établissent entre les individus et leurs lieux de vie, de travail et d’engagements divers. Ils retiennent, en particulier, le constat selon lequel les modes contemporains d’appropriation de l’espace sont marqués par l’histoire des lieux et la persistance de perceptions construites au fil du temps, parfois divergentes selon les groupes. En d’autres termes, il s’agit de rendre visibles et de confronter le processus socio-historique de construction « officielle » des territoires au travers de leurs limites administratives, formelles, labellisées, objectivées, instituées, et des modes plus « officieux » d’appropriation de l’espace (qui renvoient à l’espace « vécu » collectivement).
Différentes entrées analytiques et perspectives de travail sont définies :
– les espaces scolaires : analyser le rapport qu’entretiennent les enseignants avec les établissements scolaires, et les liens entre ces établissements et les secteurs/quartiers dans lesquels les enseignants exercent leur métier. Il s’agira notamment d’évaluer la « désirabilité sociale » des espaces scolaires, et de croiser cette donnée avec le lieu de résidence des enseignants ;
– les espaces culturels : analyser la façon dont les espaces culturels sont investis ou non par les étudiants, et notamment par les jeunes ruraux, en lien avec l’évolution des politiques culturelles ;
– les espaces de l’eau : analyser les représentations et les usages des ressources naturelles en eau (par exemple autour de lieux dijonnais emblématiques comme le lac Kir) ;
– les espaces « dépréciés » : enquêter sur la « mauvaise réputation » (d’un ou plusieurs quartiers de Dijon, entre autres) ;
– les espaces mémoriels : mener des réflexions comparées à propos des processus de constructions mémorielles, mais aussi à propos des formes de déni ou d’illégitimité mémoriels ;
– les espaces de la métropolisation : analyser en quoi les espaces métropolitains, au sens large du terme et considérés dans leur diversité, sont le théâtre ou non de nouvelles représentations, sensibilités et pratiques dites écologiques (à travers le programme de recherche POPSU 4 : Plateforme des observations, projets et stratégies urbaines – 2023-2026) ;
– les espaces des représentations politiques et scientifiques du vieillissement : analyser le fonds archivistique de la Fondations nationale de gérontologie (FNG) (en cours de numérisation, de traitement informatique et d’exploitation par la MSH de Dijon : programme FNG) ;
– les espaces médiatiques : analyser la représentation dans la presse spécialisée de pratiques s’inscrivant dans l’espace des sports et loisirs (les différentes déclinaisons d’un cyclisme considéré comme « populaire ») ; révéler de ce point de vue la singularité des discours portés par les rédacteurs de la presse communiste (projet IRIS, financé par le GIS CollEx-Persée, en cours).

Pour mener à bien ces projets, les chercheurs s’appuieront également sur la plateforme Humanités Numériques de la MSH Dijon, en particulier le pôle Archives-documentation-numérisation (ADN), pour la numérisation et l’analyse de documents anciens, et la Plateforme universitaire de données (PUDD), pour le recueil de données quantitatives et qualitatives (sur le territoire dijonnais notamment).

Contacts

Log In

Create an account