Septembre 2021 : La Chercheuse du mois – Edith Salès-Wuillemin
- Vice-présidente déléguée à la qualité de vie au travail.
- Professeure de Psychologie Sociale et du Travail à l’Université de Bourgogne depuis 2004,
- Directrice du laboratoire Psy-DREPI (EA7458) au sein duquel elle conduit des recherches en relation avec la Santé en particulier la Santé au Travail. Elle anime par ailleurs le groupe thématique SANTE ET PREVENTION au sein de la MSH de Dijon qui regroupe des collègues inscrits dans 8 laboratoires différents au sein de l’université de Bourgogne
Mme Salès-Wuillemin coordonne notamment :
• Depuis 2017, le programme de recherche I-Site REL@TIONS, qui analyse la représentation de la relation Soignant-Patient, ses antécédents en termes d’organisation de travail et ses conséquents en ce qui concerne l’éducation à la santé des patients. Ce programme est réalisé en partenariat avec le Centre d’Investigation Clinique du CHU de Dijon, le CIC, et la MSH ;
• Depuis 2015, le groupe thématique QUALTRA qui développe des recherches sur la Qualité de Vie au Travail, ses antécédents et conséquents. Ce groupe thématique a permis de créer une échelle de Qualité de Vie au Travail appelée QUALTRA-SCALE, qui permet de mesurer la Qualité de vie au travail telle qu’elle est vécue et ressentie ainsi que la Qualité de vie au travail, espérée ou Idéale, afin d’appréhender au mieux les attentes des salariés.
Pouvez-vous nous parler de votre parcours, formation professionnelle
Quelles sont les thématiques abordées par le Psy-DREPI (EA7458) ?
Psy-DREPI (EA7458) est un laboratoire en sciences humaines spécialisé en psychologie, appliquée au Sport, à la Santé et au Travail. Le laboratoire Psy-DREPI comprend 22 enseignants chercheurs, 30 doctorants et 15 docteurs associés. J’anime également le groupe thématique SANTE ET PREVENTION au sein de la MSH de Dijon qui regroupe des collègues inscrits dans 8 laboratoires différents au sein de l’université de Bourgogne.
Au sein du Laboratoire Psy-DREPI, je conduis des recherches en relation avec la Santé en particulier la Santé au Travail. J’ai ainsi pu nouer plusieurs partenariats au niveau National et International qui ont donné lieu à des programmes de recherche financés par différents organismes comme : La Fondation de France, Le Cancéropôle Grand Est, La Ligue Contre le Cancer, La Région Bourgogne Franche-Comté, L’INCA, ou le Pôle Santé Publique. Je coordonne depuis 2017 le programme de recherche I-Site REL@TIONS, qui analyse la représentation de la relation Soignant-Patient, ses antécédents en termes d’organisation de travail et ses conséquents en ce qui concerne l’éducation à la santé des patients. Ce programme est réalisé en partenariat avec le Centre d’Investigation Clinique du CHU de Dijon, le CIC, et la MSH. Je coordonne également depuis 2015 le groupe thématique QUALTRA qui développe des recherches sur la Qualité de Vie au Travail, ses antécédents et conséquents. Ce groupe thématique a permis de créer une échelle de Qualité de Vie au Travail appelée QUALTRA-SCALE, qui permet de mesurer la Qualité de vie au travail telle qu’elle est vécue et ressentie ainsi que la Qualité de vie au travail, espérée ou Idéale, afin d’appréhender au mieux les attentes des salariés.
La PUDD dans ses missions accompagne le développement de la culture quantitative en SHS. Quelle est votre méthodologie de travail (aspect épistémologique, méthodes d’analyse des données très fréquemment utilisées)
Comment cette méthodologie de travail peut être transdisciplinaire (s’adapter à une autre discipline) ou déjà utilisée dans une autre discipline
Quels sont vos thèmes de recherche principaux et transversaux ?
Concernant les données, quelles données utilisez-vous dans vos travaux et comment vous les obtenez ?
Enfin pour terminer cet entretien, quels conseils donneriez-vous aux jeunes chercheurs voulant travailler sur ces méthodes quantitatives ?
Je leur conseillerais de croiser les méthodologies. L’outil de recueil n’est qu’une aide à la réflexion, il ne doit pas limiter ou dénaturer la raison ou obscurcir le regard.
Je leur conseillerais aussi de croiser les regards, et les compétences, car finalement on travaille mieux à plusieurs que tout seul.
Quelques références bibliographiques sur les méthodes utilisées
Exemple de références facilement accessibles sur les méthodes d’entretien et de questionnaire
[1] Howell, D.C., Rogier, M., Yzerbyt, V., Bestgen, Y. (2015). Méthodes statistiques en Sciences Humaines, Bruxelles : DeBoeck
[2] Blanchet, A., Gotman, A. (2015). L’entretien, Paris : Dunod.
[3] De Singly, F. (1992). L’enquête et ses méthodes, le questionnaire, Paris : Nathan.
Exemple de Chapitres d’ouvrage personnels illustrant les méthodes utilisées
[1] Jakobi, J.M., Salès-Wuillemin, E., (1994, 2ème édition revue et augmentée en 1999), Les méthodes utilisant le langage, in : GHIGLIONE, R., RICHARD, J.F., (Eds.), Cours de Psychologie, Tome 4, mesures et analyses, Paris : Dunod, 167-274.
[2] Salès-Wuillemin, E. (2006). Méthodologie de l’enquête, in : M., Bromberg et A., Trognon (Eds.) Psychologie Sociale 1, Presses Universitaires de France, 45-77.
[3] Salès-Wuillemin, E. (2007). Les entretiens professionnels théorie et applications, in : M., Bromberg et A. Trognon (Eds.) Psychologie sociale et ressources humaines, (pp.525-539). Presses Universitaires de France.