Imaginées par Fernand Braudel dans les années 1950, pour sortir les Sciences Humaines et Sociales (SHS) des cloisonnements disciplinaires et des traditions universitaires, les Maisons des Sciences de l’Homme ont essaimé pour couvrir le territoire national et répondre aux enjeux de la recherche en SHS de ce début de siècle. Au sein du Réseau National, les 23 Maisons de Sciences de l’Homme (MSH) regroupent sur un même lieu des moyens de recherche et des laboratoires comprenant des chercheurs issus de l’Université et des organismes de recherche (CNRS, INRA), appartenant à des disciplines différentes, susceptibles de s’engager conjointement sur des programmes de recherche ayant une forte ambition d’ouverture et de coopération.
La Maison des Sciences de l’Homme de Dijon, intégrée au réseau national des MSH (RNMSH) depuis 2002, est placée sous la tutelle principale du CNRS et de l’UBFC sous forme d’Unité d’Appui et de Recherche (UAR n°3516) ; c’est également un Centre de Recherche à caractère fédératif de l’Université de Bourgogne. Elle remplit ainsi une double fonction d’unité mixte avec ses moyens propres, et de fédération des 16 laboratoires de SHS du Grand Campus.
La MSH Dijon, c’est une maison, une équipe et une dynamique. Une maison d’abord, dont la qualité architecturale est distinguée par les professionnels et appréciée par les usagers. Le bâtiment, inauguré en 2011, regroupe un ensemble de moyens au service dutravail de recherche et de sa valorisation, en prise avec les questions sociales et au service du débat public. La MSH, c’est une équipe de professionnels à même d’accompagner les projets de recherche tout au long de leur déroulement, de la genèse à la publication scientifique, en visant une diffusion large des résultats. Ils interviennent pour faciliter le montage de dispositifs pluridisciplinaires, adaptés à l’appréhension de questions complexes que posent les transformations sociales et culturelles des mondes contemporains. En appui, des équipements techniques significatifs sont dédiés à la constitution et à l’exploitation de corpus numériques attachés au patrimoine et au territoire. La MSH, c’est une dynamique collective qui part des équipes de recherche, organise la confrontation aux acteurs par qui passent les transformations sociales, procède par mise en problèmes eux-mêmes objets de programmes interdisciplinaires, débouchant sur des résultats de recherche amenés à circuler sur les scènes du débat social.